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L’IA rend-elle les etudiants plus betes… ou plus intelligents ?

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L’IA rend-elle les etudiants plus betes… ou plus intelligents ?

8 avr. 2025

L’IA rend-elle les etudiants plus betes… ou plus intelligents ?

L’IA rend-elle les etudiants plus betes… ou plus intelligents ?

L’IA rend-elle les etudiants plus betes… ou plus intelligents ?

Depuis l’essor des intelligences artificielles génératives comme ChatGPT, une question divise le monde de l’éducation : l’IA est-elle un formidable outil d’apprentissage ou une menace pour le développement intellectuel des étudiants ?

Les chiffres sont frappants : 92 % des étudiants utilisent l’IA dans leurs études. Recherche documentaire, correction de devoirs, génération de textes…

L’IA s’infiltre dans le quotidien des apprenants. Pourtant, plusieurs études récentes pointent un effet pervers : en s’appuyant trop sur ces outils, les étudiants réduiraient leur capacité à réfléchir par eux-mêmes.

📌 Sommes-nous en train d’assister à un “déclin cognitif assisté” ?

Ou bien l’IA peut-elle, au contraire, devenir un levier d’apprentissage ?

Décryptage d’une révolution en marche dans la suite de cet article.


Chapitre 1 : L’IA, une béquille intellectuelle qui affaiblit les étudiants ?

L’essor des intelligences artificielles génératives bouleverse l’apprentissage. Jadis contraints de structurer leurs idées et d’analyser l’information, les étudiants obtiennent désormais des réponses détaillées en quelques secondes. Une révolution… qui inquiète de plus en plus les experts.

📉 Une dépendance qui nuit à l’assimilation

Une récente étude menée par l’Université Carnegie Mellon (Pennsylvanie) et Microsoft met en lumière un effet préoccupant : les étudiants ayant un accès libre à l’IA génèrent plus de contenu, mais assimilent moins de connaissances que ceux qui travaillent sans assistance. En d’autres termes, l’IA leur permet d’aller plus vite, mais pas nécessairement de mieux apprendre.

Ce constat est renforcé par le fait que 52% des étudiants reconnaissent que ChatGPT influence leurs choix, et 51% affirment qu’ils auraient du mal à s’en passer, signe d’une dépendance croissante à ces outils.

🤖 Un apprentissage passif et moins d’effort cognitif

L’un des piliers de l’apprentissage est la confrontation à ses propres erreurs. En dictant directement des réponses “correctes”, l’IA court-circuite ce processus naturel d’apprentissage. Au lieu de chercher à comprendre pourquoi une réponse est erronée, les étudiants adoptent une approche passive, validant mécaniquement les corrections suggérées.

🧠 Un impact sur la mémoire et la créativité

Le chercheur Ethan Mollick, spécialiste de l’innovation pédagogique, explique que l’IA transforme la manière dont les étudiants interagissent avec le savoir :

"Ils deviennent des curateurs de l’information plutôt que des créateurs de contenu.”

En effet, lorsque l’IA fournit une réponse instantanée et complète, le besoin de reformuler, synthétiser ou même retenir l’information diminue. À long terme, cela pourrait entraîner un affaiblissement des capacités analytiques et une réduction de la créativité.

🚨 Un risque de “déclin cognitif assisté” ?

Moins de réflexion et moins d’efforts pour résoudre des problèmes complexes… l’usage excessif de l’IA pourrait affaiblir des compétences fondamentales : autant de signaux d’alerte qui interrogent sur l’impact à long terme de cette dépendance.

Mais faut-il la bannir pour autant ?

Ne peut-elle pas, au contraire, devenir un levier d’apprentissage ?

➡️ Réponse dans le prochain chapitre.


Chapitre 2 : IA et apprentissage : un outil sous-exploité ?

Si l’IA est parfois perçue comme une menace pour l’apprentissage, cette vision peut être perçue comme trop simpliste. Loin de se limiter à un générateur de réponses toutes faites, elle peut être un formidable levier pédagogique… à condition d’être bien utilisée.

📚 L’IA, un assistant et non un substitut

Les recherches montrent que les étudiants qui utilisent l’IA pour enrichir leur réflexion plutôt que pour déléguer leurs devoirs en tirent un bénéfice significatif.

Au lieu d’être une béquille intellectuelle, elle peut devenir :

Un tuteur personnalisé : capable d’adapter son niveau de complexité et de proposer des explications sur mesure.

Un générateur d’exemples : utile pour illustrer un concept abstrait et mieux ancrer les connaissances.

Un outil de simulation : permettant d’explorer divers scénarios et de tester des hypothèses en temps réel.

🔎 Une question de méthode, pas de technologie

L’IA n’est pas intrinsèquement néfaste pour l’apprentissage, c’est l’usage qui en est fait qui fait la différence. Lorsque les enseignants intègrent l’IA dans une approche guidée en l’utilisant pour poser des défis, encourager la réflexion critique et stimuler l’analyse elle devient un atout au lieu d’un frein.

💡 Repenser l’éducation avec l’IA

Plutôt que de se focaliser sur les dangers d’un usage abusif, l’enjeu est de former les étudiants à utiliser l’IA intelligemment.

Cela implique d’enseigner :

🔹 Comment poser les bonnes questions pour obtenir des réponses exploitables.

🔹 Comment valider et croiser les informations pour éviter la désinformation.

🔹 Comment utiliser l’IA comme un coach et non comme un raccourci.

🎯 L’IA, un atout pour l’apprentissage… sous conditions

En somme, l’IA n’est ni une solution miracle, ni un fléau inévitable. Son potentiel dépend entièrement de la manière dont elle est intégrée dans les pratiques pédagogiques. Mal encadrée, elle appauvrit la réflexion. Bien utilisée, elle ouvre des perspectives inédites pour l’éducation.

Mais alors, comment s’assurer qu’elle soit bien exploitée dans les cursus académiques ?

➡️ Réponse dans le chapitre suivant.


Chapitre 3 : Former les étudiants… et les enseignants

Si l’IA peut être un levier d’apprentissage puissant, encore faut-il que les enseignants eux-mêmes soient formés à son usage. Or, c’est là que le bât blesse : un fossé grandissant se creuse entre étudiants et professeurs.

📉 Un retard inquiétant chez les enseignants

D’un côté, 92% des étudiants admettent utiliser l’IA dans leurs études, et 70% d’entre eux en ont une vision positive. De l’autre, seulement 20% des enseignants s’en servent régulièrement en classe. Une asymétrie qui pose problème : comment encadrer un outil que l’on ne maîtrise pas soi-même ?

Loin d’être un simple gadget, 30% des étudiants sont prêts à payer un abonnement ChatGPT 4 à 20€ par mois, preuve de l’intégration durable de ces outils dans leur quotidien.

❌ Sans formation, les professeurs peinent à :

🔹 Identifier et limiter les usages détournés de l’IA.

🔹 Apprendre aux étudiants à l’utiliser intelligemment.

🔹 Adapter leur pédagogie aux nouvelles pratiques numériques.

📢 L’urgence d’une formation des enseignants

L’IA ne va pas disparaître.

Elle va devenir un standard, et il est impératif que le corps enseignant puisse :

Comprendre le fonctionnement des IA génératives et leurs limites.

Savoir intégrer ces outils dans leurs méthodes pédagogiques.

Développer un regard critique pour guider les étudiants vers un usage raisonné.

💡 Une formation obligatoire pour les enseignants dès 2025

Face à ces enjeux, le gouvernement français a pris une décision forte : dès la rentrée 2025, les enseignants du public bénéficieront également d’une formation sur l’IA, au même titre que les élèves de 4ᵉ et de 2de.

Cette initiative vise à réduire le fossé entre les générations, en garantissant que les enseignants disposent des connaissances et des outils nécessaires pour accompagner les étudiants dans l’utilisation de l’IA.

📍 Un cadre structuré pour éviter les dérives

Pour aller plus loin, une charte d’usage de l’IA dans l’éducation sera publiée au printemps 2025. Objectif : fixer des règles claires pour une intégration responsable de l’IA dans les établissements scolaires et assurer qu’elle devienne un outil pédagogique et non un simple substitut à l’apprentissage traditionnel.

Former enseignants et étudiants est un premier pas essentiel, mais la vraie question est celle de l’usage. Comment faire de l’IA un véritable levier pédagogique, sans qu’elle ne devienne une béquille intellectuelle ?

En effet, l’intégration de l’IA dans l’apprentissage ne doit pas se limiter à une simple familiarisation technique. Elle doit encourager un usage actif et réfléchi :

Enseigner la vérification des sources et la pensée critique face aux réponses générées.

Encadrer les pratiques pédagogiques pour éviter une utilisation passive et automatisée.

Expérimenter de nouveaux formats d’apprentissage où l’IA devient un sparring-partner intellectuel plutôt qu’un simple assistant de production.

➡️ L’enjeu n’est plus d’adopter l’IA, mais de l’exploiter intelligemment. Comment assurer cette transition ? Réponse dans la conclusion.


Vers une IA qui renforce l’apprentissage, et non qui l’affaiblit

L’IA dans l’apprentissage est-elle perçue comme une menace ou une opportunité ? Les chiffres parlent d’eux-mêmes :

83% des étudiants estiment que l’IA leur permet de gagner du temps.

65% l’utilisent pour booster leur productivité.

62% y voient un outil pour stimuler leur créativité.

🧩 L’enjeu : équilibrer autonomie et assistance

Vous l’avez compris l’IA n’est pas un problème en soi, mais son utilisation doit être encadrée, réfléchie et pédagogique. L’objectif ne doit pas être de remplacer l’effort intellectuel, mais de renforcer l’apprentissage grâce à une approche plus interactive et engageante.

👩‍🏫 Former enseignants et étudiants est une première étape cruciale, mais cela ne suffira pas si l’IA est utilisée sans guidelines claires et pratiques adaptées.

📍 L’avenir de l’éducation ne repose pas sur l’IA seule… mais sur la manière dont nous choisissons de l’intégrer dans nos méthodes d’apprentissage.

Plutôt que de se demander si l’IA rend les étudiants « plus bêtes » ou « plus intelligents », posons-nous une autre question : comment les aider à mieux penser avec l’IA ? Car c’est bien là que se joue l’enjeu.

L’IA, en automatisant certaines tâches, libère du temps et de l’espace mental. Elle pousse à affiner les consignes, à structurer sa pensée, à vérifier, comparer, douter. Autrement dit, à exercer sa pensée critique. Dans un monde d’infobésité, où les contenus affluent à toute vitesse, savoir prendre du recul devient une compétence précieuse – presque vitale.

Et cette compétence, aucune machine ne peut la développer à notre place.

L’avenir appartient donc à celles et ceux qui sauront garder un œil critique, poser les bonnes questions, et faire de l’IA non pas une béquille, mais un levier. Un outil parmi d’autres pour apprendre, comprendre… et faire mieux.

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